Malawi
Ikponwosa Ero qui défend les droits de ces personnes, estime dans un rapport, présenté au Conseil des droits de l’homme, qu’il y a un vide juridique sur le trafic de certaines parties de leurs corps aussi bien en droit international que national.
Les albinos sont régulièrement attaqués et tués dans certaines parties du continent. Ces assassinats sont encouragés par les croyances locales selon lesquelles des parties bien précises de leur corps apportent richesse et succès. Aussi sont-elles utilisées à des fins de sorcellerie ou pour la médecine traditionnelle.
Cette tendance est d’ailleurs à l’origine d’un marché clandestin aux niveaux régional, national et international.
“En ce moment, la plupart des lois internationales ou nationales traitent des parties du corps qui sont des organes et /ou des personnes entières. Même le protocole international sur la répression de la traite des personnes parle des organes et des personnes. Mais pour les personnes vivant avec l’albinisme, ce ne sont généralement pas les organes, ce sont les membres, les cheveux, les doigts. Donc, il faut trouver une écriture juridique permettant la dissuasion de tels crimes”, déclare Ikponwosa Ero.
Il est à noter que ce trouble congénital affecte près d’une personne sur 15.000 en Afrique subsaharienne.
Plus de 600 attaques contre les albinos ont eu lieu dans 26 pays africains depuis 2007, près de deux tiers d’entre elles ciblant des enfants.
En 2015, l’ONU a mis en garde contre la montée de la violence contre les albinos en Tanzanie, au Malawi et au Burundi. Des attaques contre des personnes souffrant d’albinisme ont eu lieu ailleurs en Afrique australe, notamment au Mozambique et en Afrique du Sud.
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